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Succès dans une miellerie - FAC célèbre le succès d’une apicultrice à l’occasion de la Journée internationale des femmes

2 mars 2021

Photo : Julie Shirley, Blue Heron Gardens

Julie Shirley n’a pas cherché à devenir une apicultrice en herbe, mais le succès de son exploitation productrice de miel témoigne de son talent.

Mme Shirley est la principale propriétaire et exploitante de Blue Heron Gardens, une ferme située dans la région de Cudworth, en Saskatchewan. Cette ferme produit du miel de grande qualité, certifié par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), dans le respect de l’environnement.

Il y a environ dix ans, Mme Shirley et son mari Jeff ont acheté un quart de section dans le but d’avoir un endroit où ils pourraient s’évader de la ville et où Mme Shirley pourrait démarrer une exploitation de culture maraîchère.

« Au début, nous travaillions tous les deux en ville, mais nous rêvions d’acheter une terre et de changer de mode de vie », explique Mme Shirley.

Après avoir construit une maison en rondins sur la ferme et y avoir passé leurs étés, ils ont tous deux quitté leur emploi en ville en 2014 pour s’installer à la ferme à plein temps. M. Shirley dirigeait alors sa propre entreprise de technologie.

Ayant réalisé qu’il serait difficile de tirer un revenu suffisant de la production maraîchère, le couple a réalisé que la ferme offrait d’autres possibilités.

« Nous avions planté ici des arbres fruitiers issus du programme de culture fruitière de l’Université de la Saskatchewan », explique M. Shirley. « Nous avions des cerisiers acides et des camérisiers. Au début, nous avions deux ruches pour les polliniser, mais nous sommes progressivement passés à 12, 20, 60 ruches et ainsi de suite. »

Blue Heron Gardens possède maintenant 265 ruches et produit approximativement 50 000 livres de miel chaque année. Mme Shirley vend également de la cire d’abeille, un sous-produit de la production de miel, à des clients du secteur des loisirs et l’artisanat.

« Il y a très peu de gaspillage dans la production de miel, et les abeilles pollinisent les cultures et contribuent à améliorer les rendements des agriculteurs. Elles couvrent un rayon d’un peu plus de trois kilomètres (deux miles) autour de leur ruche. Généralement, les agriculteurs nous laissent volontiers placer nos ruches sur leurs terres », poursuit M. Shirley. « Les abeilles créent plus de nourriture pour la chaîne d’approvisionnement. C’est donc une entreprise très respectueuse de l’environnement puisque l’on améliore la terre. »

Le mentorat, un élément clé au succès de l’entreprise

Mme Shirley approfondit continuellement ses connaissances en apiculture. Elle et son conjoint sont reconnaissants envers leur mentor Tony Lalonde, un apiculteur qui a les a guidés dans leur apprentissage, qui a reconnu le talent de Mme Shirley et l’a encouragé à se concentrer sur la production de miel.

« Nous avons été vraiment chanceux d’avoir un bon mentor spécialisé en apiculture; il nous a aidés à réussir, affirme Mme Shirley. J’adore apprendre. Pendant la période d’encadrement, j’ai pris tout en note et j’ai essayé de tout améliorer. »

« Les abeilles sont des animaux d’élevage, ajoute M. Shirley. Posséder 20 millions d’abeilles, c’est un peu comme posséder un troupeau de 200 têtes de bétail. Mme Shirley applique ce qu’elle a appris dans sa formation scientifique à l’élevage des abeilles. Elle est aussi agile de ses mains. Ça prend de l’agilité et une bonne vision. Elle n’a pas peur des abeilles. Elle travaille sans gants, et les abeilles se promènent partout sur elle. »

Beaucoup de travail et l’aide de FAC

Démarrer une entreprise exige beaucoup de travail, surtout lorsqu’il s’agit d’une exploitation agricole sur la prairie balayée par les vents. S’appuyant sur l’expérience en agrotechnologie de M. Shirley, le couple mise sur l’innovation et la technologie. Malgré cela, ce n’est facile. Pendant la saison haute, qui débute en avril et se termine en octobre, Mme Shirley travaille souvent 16 heures par jour. Pendant les premières années, toutes ses heures de travail n’ont pas engendré de profit; il a donc été nécessaire d’obtenir de l’aide financière.

Mme Shirley a reçu une subvention du Fonds pour les femmes en entrepreneuriat du gouvernement fédéral. Elle a également travaillé avec Financement agricole Canada (FAC) pour financer une nouvelle miellerie dans leur ferme.

« Nous n’aurions pas réussi sans FAC. Nous avons bâti une nouvelle installation qui nous a aidés à tout simplifier et qui nous a beaucoup facilité la tâche cette année », explique Mme Shirley.

« Notre nouvelle miellerie génère des flux de trésorerie positifs pour l’entreprise apicole. Elle permet à ma conjointe d’avoir une merveilleuse carrière ici à la ferme », ajoute M. Shirley.

Christa Galaura, directrice des relations d’affaires de FAC à Saskatoon, a vu le potentiel de leur plan. « Ils sont bien positionnés pour leurs besoins de production actuels et pour une éventuelle expansion. »

« Ils veulent créer des emplois dans la communauté locale. Ils sont très ouverts au mentorat : ils sont aussi bien disposés à recevoir des conseils qu’à transmettre leurs connaissances. Ils apprennent sans cesse et cela produit des résultats. Le miel récolté cette année s’est vendu à un prix supérieur parce qu’il était de grande qualité. »

Mme Shirley a commencé à produire ses propres cellules royales, ce qui signifie qu’elle n’a plus besoin d’importer des reines. Cette mesure, tout comme l’agrément de l’ACIA, soutient le produit supérieur que les clients recherchent.

« Comme notre établissement de miel est agréé par l’ACIA, nous pouvons vendre notre miel dans les magasins et à l’étranger. Cela nous donne accès à un marché élargi et nous permet d’obtenir un meilleur prix à la livre. L’agrément de l’ACIA signifie que notre miel n’est pas un produit de qualité artisanale; c’est un produit de qualité culinaire adapté aux exigences des chaînes d’approvisionnement », précise M. Shirley.

Bien que la production maraîchère ait toujours une place spéciale dans son cœur, Mme Shirley a cultivé une passion pour l’apiculture : « Ça représente plus qu’un simple travail, c’est quelque chose que j’aime beaucoup et à laquelle je suis très attachée. C’est pourquoi j’y consacre tellement de temps et d’efforts. J’aime prendre soin des gens et des animaux; c’est donc une occupation qui me convient bien. »

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 41 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples et concurrentielles ainsi que des logiciels de gestion, de l’information et des connaissances, spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État financièrement autonome, nous versons des dividendes à nos actionnaires, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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Pour organiser des entrevues ou obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :

Éva Larouche (bilingue)
Communication d’entreprise
Financement agricole Canada
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