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Des liens plus étroits grâce au français selon Mathieu Bergeron, client de FAC

17 mars 2021

FAC est fière de célébrer la semaine de la Francophonie, du 13 au 21 mars, qui rend hommage à la richesse et à la diversité de la culture francophone. À FAC, nous avons pris l’engagement d’offrir nos services dans les deux langues officielles.

« Le français est très important pour nous, et il a eu une grande influence sur le choix de l’endroit où exercer nos activités. » – Mathieu Bergeron, client de FAC.

En 1954, le grand‑père francophone de Mathieu Bergeron est venu du Québec pour s’installer dans le nord de l’Alberta, la nouvelle frontière de l’agriculture. Il a fallu défricher la région abondamment boisée près de Saint‑Isidore pour faire place à une ferme.

C’est maintenant Mathieu Bergeron qui est aux commandes. Il poursuit l’œuvre de pionnier de son grand-père à la ferme familiale, le tout en français. Puisque c’est la seule langue parlée à la ferme, il est essentiel de faire affaire avec un prêteur qui comprend toute l’importance du français.

M. Bergeron explique que le fait de parler français avec sa première directrice des relations d’affaires (DRA) au bureau de Falher lui a donné le sentiment d’avoir un lien familial avec FAC, et ce, dès le début. Lorsqu’elle a quitté FAC, il a trouvé facile d’accueillir sa nouvelle DRA, Ariane Coté, dans son cercle parce qu’elle aussi avait grandi sur une ferme familiale francophone de la région.

« Ariane et moi avons fréquenté la même école francophone, bien qu’elle soit plus jeune que moi. Nous sommes en train de contracter un nouveau prêt en ce moment et nous y allons avec FAC parce que c’est la relation qui compte. Il s’agit autant d’une famille que d’une entreprise ».

Étant l’une des deux seules personnes capables de s’exprimer en français au bureau de FAC à Falher, Ariane affirme que ses origines communes avec les clients établissent la confiance et les aident, elle et eux, à mieux se comprendre.

« Je suis une vieille âme et j’attache de l’importance à mon bureau bilingue et à la ville où j’ai grandi, déclare Ariane. J’ai environ une douzaine de clients francophones, et ils sont rassurés de savoir que lorsqu’ils téléphonent à FAC, il y a quelqu’un au bureau qui parle français. Nous parlons anglais aussi parfois, ou “franglais”, un mélange des deux langues, dit‑elle en riant.

Je parle français à la maison, et mon père est agriculteur. Nous parlons français si souvent que c’est devenu une seconde nature de parler français avec mes clients, tellement c’est familier pour moi. Pour ceux qui veulent s’exprimer en français, je m’assure de le faire le mieux possible.

Je crois que cela crée un meilleur contact avec nos clients. Beaucoup de gens ici sont francophones ou sont d’ascendance francophone. »

Bien que les nouvelles générations puissent commencer à perdre leur langue, Mathieu Bergeron est déterminé à la maintenir bien vivante.

« Il était toujours important pour ma grand‑mère, mon grand‑père et mes parents de parler français. Tout se passait en français. C’est pareil à la ferme. Parfois, nous avons de la difficulté à trouver de la main‑d’œuvre, parce que nous faisons tout en français. Si un anglophone vient travailler ici, il ne comprendra pas ce qui se dit dans les communications radio. Mais c’est comme ça. Nous faisons ce que nous pouvons pour poursuivre nos activités en français. Ça nous permet de garder une orientation plus familiale qui ne ressemble pas trop à une entreprise », explique M. Bergeron.

Ariane comprend cela. Elle constate que les générations plus jeunes consacrent moins de temps à s’exercer à parler français et sait qu’il peut être difficile de trouver des gens capables de s’exprimer couramment en français pour travailler dans les bureaux bilingues de FAC.

« J’espère que FAC se créera davantage de visibilité dans la collectivité. Peu de jeunes connaissent FAC ou ses activités ou savent à quel point il fait bon travailler pour cette entreprise. Je crois que ce serait bien que FAC se fasse connaître auprès des jeunes en recherche d’emploi et dans les universités francophones, où les étudiants ignorent peut‑être les possibilités qui s’offrent ici aux francophones. »

Chaque jour, elle se rend compte de l’importance de parler d’agriculture en français. Un point de référence, des valeurs semblables et une histoire commune renforcent les relations avec la clientèle.