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BBI, un client de FAC, prête main-forte à la population en fabriquant de l’EPI rose

30 nov. 2020

Depuis 45 ans, Bouctouche Bay Industries (BBI) au Nouveau‑Brunswick fabrique des produits pour les secteurs de la pêche et de l’aquaculture.

L’arrivée de l’année 2020 a apporté son lot de changements. Avec le soutien financier de FAC, Steen Gunderson est l’un de trois entrepreneurs ayant récemment commencé à prendre en charge la gestion des opérations de BBI.

BBI est bien connue dans le secteur de l’élevage d’huîtres (ostréiculture) puisqu’elle a mis au point un système révolutionnaire pour les ostréiculteurs appelé OysterGro. Une partie de la fabrication a lieu dans leur usine de moulage par injection située à Saint‑Édouard‑de‑Kent. Les nouveaux propriétaires avaient planifié d’élargir l’offre de services de moulage en cours d’année.

« Cela faisait seulement deux mois que nous avions entamé notre parcours de prise en charge de l’entreprise au moment où la pandémie mondiale a frappé », confie M. Gunderson, qui est maintenant le PDG. « Le gouvernement fédéral a alors lancé un appel aux fournisseurs d’équipement de protection individuelle (EPI) parce que le pays en manquait. Nous avons travaillé avec l’Université de Dalhousie et avons conçu, mis au point et fabriqué nos premières visières de protection en deux semaines et demie. »

Pour M. Gunderson et l’équipe de BBI, la simple fabrication de visières n’était pas suffisante. Ils voulaient créer un produit à la fois réglable et confortable. Beaucoup de gens souffraient d’irritation en raison des marques laissées sur la peau après de longues heures d’utilisation.

« Nous avons tenté de résoudre les problèmes que les gens avaient avec d’autres visières. En quoi les besoins d’un dentiste sont‑ils différents de ceux d’un infirmier? Les serre-têtes sont communément fabriqués en mousse et dotés d’un élastique, mais nous avons plutôt choisi d’utiliser des produits synthétiques pour éviter les allergies. Nous avons fabriqué une gamme de produits adaptés à des besoins précis sans toutefois sacrifier la protection qu’ils offrent. »

Depuis, l’entreprise a vendu 750 000 unités au Canada et au Royaume-Uni. Elle a aussi reçu des commentaires constructifs.

« Le personnel de la santé et des soins de beauté nous ont demandé : “Elles sont confortables, mais pourriez-vous en fabriquer qui soient plus tendance?”. Nous n’avions jamais pris la mode en considération. L’EPI n’était soudainement plus perçu comme avant, et les gens ont commencé à demander des visières roses. »

Encore une fois, BBI a répondu à l’appel et a décidé d’en faire une campagne de collecte de fonds en versant un dollar de la vente de chaque visière rose au Fonds de solidarité de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« Ce produit est issu de la situation relative à la COVID‑19; il est donc logique de redonner à cette cause. Nous avons donc lancé la campagne Pay it Forward, Pick Pink. Pour les achats canadiens, les fonds recueillis sont remis à la section canadienne du Fonds de solidarité alors que les dons pour les achats effectués au Royaume‑Uni sont envoyés à la section de ce pays. Le Fonds de solidarité de l’OMS gère de vrais programmes qui aident de vraies personnes, y compris la recherche et le développement de vaccins. »

M. Gunderson affirme que la campagne durera aussi longtemps que le virus sera parmi nous.

« Nous en avons fabriqué 5 000 pour commencer, mais avons la capacité d’en fabriquer des centaines de milliers. Nous aimerions en vendre 250 000 afin de poser un geste significatif pour aider à lutter contre la pandémie. »

« Notre intention au départ était d’aider les travailleurs de la santé de première ligne. Nous avons donc obtenu l’agrément d’établissement d’instruments médicaux de classe I de Santé Canada. Puis, nous avons réalisé que nous pouvions aussi aider d’autres travailleurs également, comme ceux qui travaillent dans des cliniques vétérinaires, des stations-service et des salons de coiffure. Nous avons maintenant un magasin en ligne (en anglais seulement) ainsi que quelques détaillants partenaires. »

Cela a été une année très mouvementée depuis que M. Gunderson et son copropriétaire ont repris BBI.

M. Gunderson est heureux d’avoir trouvé un partenaire en FAC. « FAC comprend notre industrie. Il est très important d’avoir un partenaire qui comprend l’industrie et les problèmes et les difficultés qui peuvent survenir et sur lesquels nous n’exerçons aucun contrôle. Il n’y a franchement pas de meilleurs exemples de cela que la COVID‑19. Je pense que personne n’était préparé à une telle situation. Et quelle situation éprouvante pour toutes les personnes touchées! »

Sous leur nouvelle direction, BBI poursuit la longue tradition de l’entreprise qui consiste à s’adapter aux besoins de l’industrie par l’innovation et une croissance stable. Et pour ce qui est de l’EPI, BBI entend être présent sur ce marché pour de bon. Elle travaille déjà à la fabrication de masques qui sont aussi confortables à porter que ses visières.