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La valeur des terres agricoles au Canada a poursuivi sa hausse en 2022, selon FAC

13 mars 2023

La valeur moyenne des terres agricoles canadiennes a progressé de 12,8 % en 2022, dans un contexte marqué par de solides revenus agricoles, les prix élevés des intrants et des hausses de taux d’intérêt. La demande de terres agricoles demeure vigoureuse et l’offre de terres agricoles à vendre demeure réduite, selon le dernier Rapport Valeur des terres agricoles de FAC.

La valeur des terres agricoles a connu sa plus forte augmentation depuis 2014, après avoir progressé de 8,3 % en 2021 et de 5,4 % en 2020.

« Les conditions économiques difficiles auraient pu ralentir la demande de terres agricoles et donc faire baisser le prix payé pour ces terres en 2022, explique Jean-Philippe Gervais, économiste en chef à FAC. Toutefois, les facteurs fondamentaux sous-jacents du marché des terres agricoles dressent un portrait bien différent. »

FAC estime que les recettes monétaires tirées de la production de céréales, d’oléagineux et de légumineuses au Canada ont augmenté de 18,3 % en 2022 et devraient croître de 9,4 % en 2023.

« La hausse des recettes agricoles stimule la demande de terres agricoles, mais les coûts d’emprunt et les prix des intrants plus élevés devraient se traduire par une baisse des ventes en 2023 », selon M. Gervais.

Les hausses moyennes les plus marquées de la valeur des terres agricoles ont été observées en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick, avec des hausses respectives de 19,4 %, 18,7 % et 17,1 %. La Saskatchewan arrive ensuite avec une hausse de 14,2 %. Cinq provinces ont enregistré des augmentations moyennes inférieures à la moyenne nationale, soit la Nouvelle-Écosse (11,6 %), le Manitoba (11,2 %), le Québec (11 %) et l’Alberta (10 %). 

La Colombie-Britannique est la seule province à enregistrer une augmentation à un chiffre (8 %), mais cette province représente également un marché où la valeur des terres est la plus élevée en moyenne.

Le nombre de transactions rendues publiques à Terre-Neuve-et-Labrador, dans les Territoires du Nord‑Ouest, au Nunavut et au Yukon était insuffisant pour évaluer pleinement l’évolution de la valeur des terres agricoles dans ces régions.

« Une bonne pratique consiste à élaborer et à tenir à jour un plan de gestion du risque qui tient compte des changements économiques possibles, précise M. Gervais. Les producteurs qui s’assurent d’avoir un budget laissant une marge de manœuvre en cas de fluctuation du prix des produits agricoles, des rendements ou des taux d’intérêt s’en tirent mieux à long terme. » FAC suggère aussi aux producteurs de faire preuve de prudence, surtout dans les régions où le taux de croissance de la valeur des terres agricoles a dépassé les revenus agricoles dans les dernières années, ce qui fut le cas dans la plupart des provinces.

M. Gervais reconnaît que la hausse du prix des terres agricoles représente un défi pour les jeunes producteurs, les nouveaux agriculteurs et les autres propriétaires qui souhaitent faire prendre de l’expansion à leur exploitation.

« Aujourd’hui, le prix des terres par rapport au revenu est plus élevé que jamais. La capacité à assurer le service de la dette et la valeur nette globale des exploitations sont des facteurs de réussite essentiels pour l’avenir, ajoute-t-il. La bonne nouvelle est que les hausses de la valeur des terres agricoles reflètent des perspectives positives pour la demande de produits agricoles et les aliments de qualité que nous produisons au Canada. »

« Les producteurs font depuis longtemps des investissements stratégiques dans les terres, et ce, avant même que le Conseil consultatif en matière de croissance économique ne détermine en 2016 que l’industrie agricole et agroalimentaire est l’un des six secteurs offrant le meilleur potentiel de croissance, ajoute M. Gervais. Ces investissements à long terme dans la production alimentaire ont favorisé la croissance de l’industrie agricole et agroalimentaire du Canada et ont contribué à lui garantir un brillant avenir. »

En diffusant ses prévisions et ses connaissances économiques en agriculture, FAC offre des points de vue et une expertise solides afin d’aider les intervenants qui œuvrent dans l’agroindustrie à atteindre leurs objectifs. Pour de plus amples renseignements et conseils, visitez fac.ca/ServicesÉconomiques

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 47 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples ainsi que les logiciels de gestion AgExpert, de l’information et des connaissances spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État, nous versons des dividendes à notre actionnaire, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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Éva Larouche
Communication d’entreprise
Financement agricole Canada
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