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Le marché des terres agricoles demeure résilient au Canada, selon FAC

14 mars 2022
Rapport Valeur des terres agricoles de FAC 2021

La valeur des terres agricoles du Canada a augmenté malgré les répercussions des perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie et les conditions météorologiques défavorables qui ont affligé certaines parties du pays. En effet, selon le rapport Valeur des terres agricoles de Financement agricole Canada (FAC), le Canada a enregistré une hausse moyenne nationale de 8,3 % en 2021.

Le rapport, qui met en lumière les fluctuations de la valeur des terres agricoles du Canada survenues entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021, couvre une année complète de perturbations causées par la pandémie, et souligne les baisses de rendements occasionnées par la sécheresse dans une grande partie des Prairies.

FAC a fait état d’une hausse moyenne nationale de 5,4 % en 2020.

« La faiblesse des taux d’intérêt et les prix avantageux des produits agricoles semblent avoir atténué une partie des nombreuses difficultés qui auraient pu restreindre la demande de terres agricoles et faire baisser le prix que les producteurs sont prêts à payer pour ces terres », explique Jean-Philippe Gervais, économiste en chef de FAC. « Cela témoigne de la résilience et de la confiance des exploitants agricoles, qui contribuent grandement à la vigueur du marché canadien des terres agricoles. »

Les hausses les plus marquées ont été enregistrées en Ontario (22,2 %) et en Colombie-Britannique (18,1 %), suivies de l’Île-du-Prince-Édouard (15,2 %), de la Nouvelle-Écosse (12,3 %) et du Québec (10 %).

Les autres provinces ont enregistré des hausses plus modestes : 3,6 % en Alberta, 5,2 % au Nouveau-Brunswick, 7,4 % en Saskatchewan et 9,9 % au Manitoba.

Le nombre de transactions rendues publiques à Terre-Neuve-et-Labrador était insuffisant pour évaluer pleinement la valeur des terres agricoles dans cette province. C’est également le cas du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.

M. Gervais souligne que l’incertitude continue de planer sur l’industrie agricole canadienne en raison des pénuries de main-d’œuvre, des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, des tensions géopolitiques, de la montée des prix des intrants agricoles et des hausses graduelles de taux d’intérêt qui sont attendues cette année. Parallèlement, FAC prévoit que la demande vigoureuse et les stocks mondiaux restreints entraîneront une augmentation des recettes pour les céréales, les oléagineux et les légumineuses au Canada en 2022.

Les augmentations de la valeur des terres agricoles enregistrées au pays affichent des écarts importants et reflètent les différents facteurs ayant influé sur ces fluctuations. La valeur moyenne des terres agricoles a grimpé chaque année depuis 1993; toutefois, de 2011 à 2015, les hausses ont été plus prononcées dans de nombreuses régions partout au pays. Depuis, le Canada connaît des croissances plus modestes (moins de 10 %) de la valeur moyenne des terres agricoles.

De toutes les provinces, l’Ontario est celle qui a connu une véritable flambée, ayant plus que quadruplé la hausse moyenne de la valeur des terres agricoles enregistrée en 2020, soit 4,7 %. La Colombie-Britannique, pour sa part, a doublé la hausse moyenne de l’année précédente. Avec un marché des terres agricoles beaucoup plus restreint, l’Île-du-Prince-Édouard a enregistré une hausse moyenne plus prononcée d’une année à l’autre.

Les marchés des terres dans les provinces des Prairies ont été quelque peu refroidis par des conditions de croissance défavorables, tandis que la valeur des terres agricoles dans plusieurs régions de la Colombie-Britannique a été renforcée par les stocks limités de terres disponibles et par la proximité des zones urbaines.

« Les hausses marquées sont souvent le résultat des conditions du marché local et d’une conjoncture économique relativement favorable, explique M. Gervais. Dans les régions qui ont enregistré de fortes augmentations, la demande vigoureuse conjuguée à l’offre limitée de terres a contribué de manière déterminante à la hausse des prix. »

Les producteurs dans de nombreuses régions ont acheté ou vendu des terres pour obtenir des gains d’efficience opérationnelle et soutenir leurs plans de transfert de la ferme familiale, ce qui a contribué à renforcer le marché des terres agricoles au Canada.

Des conditions de croissance relativement favorables au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick ont alimenté l’appréciation de la valeur des terres agricoles dans ces provinces.

M. Gervais rappelle aux producteurs l’importance d’avoir un plan de gestion du risque qui tient compte des changements économiques possibles, en s’assurant d’avoir un budget laissant une marge de manœuvre, en cas de fluctuation du prix des produits agricoles, des rendements ou des taux d’intérêt. Ils doivent faire preuve de prudence, en particulier dans les régions où le taux de croissance de la valeur des terres agricoles a dépassé celui de revenu agricole au cours des dernières années.

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