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Le jeu d’équilibre de 2022 : entre croissance, innovation et gestion du risque

7 févr. 2022

Plus que jamais, les producteurs canadiens doivent s’appuyer sur leurs compétences en matière de planification stratégique pour surmonter les défis qui les attendent. Les perspectives économiques publiées par FAC indiquent que les enjeux qui ont perturbé la chaîne d’approvisionnement alimentaire seront toujours d’actualité en 2022, mais la demande de produits de base et de denrées alimentaires offre des possibilités de croissance, ce qui signifie que les exploitations agricoles, les entreprises agroalimentaires et les transformateurs de produits alimentaires doivent innover et gérer le risque.

Les dernières perspectives de FAC pour le secteur des grains, des oléagineux et des légumineuses laissent entendre que les prix demeureront élevés en 2022. Cela s’explique en partie par la faiblesse de l’offre nationale et mondiale de ces produits, amplifiée l’an dernier par la sécheresse survenue dans l’Ouest canadien.

« Il y a beaucoup d’optimisme pour ce secteur en ce qui concerne l’année à venir, cependant, deux des plus grandes tendances économiques qui pourraient avoir une incidence sur la rentabilité sont la hausse des coûts liés aux intrants de culture et l’incidence des tensions politiques mondiales sur le commerce », affirme Jean‑Philippe Gervais, économiste en chef de FAC. « Je ne saurais trop insister sur la valeur d’une bonne gestion et de la pensée stratégique pour les producteurs. Ces derniers doivent continuer d’anticiper des perturbations comme celles que nous avons connues l’année dernière. »

Les prix élevés signifient que la superficie ensemencée en soya et en canola devrait augmenter en 2022, tandis que la superficie en maïs diminuera probablement en raison du coût élevé des engrais. Les prix des engrais ont monté en flèche l’an dernier et devraient poursuivre leur ascension cette année, bien qu’à un rythme plus lent, mais ils resteront élevés.

On prévoit également des prix élevés pour le marché des bovins en 2022. Le nombre de bovins gras devrait diminuer cette année et, en raison des coûts élevés des aliments pour animaux, les bovins gras seront probablement commercialisés à des poids plus faibles, ce qui entraînera un recul du volume par poids. Toutefois, les prix plus élevés devraient faire augmenter les recettes. La sécheresse a eu de graves répercussions sur l’accès aux aliments pour animaux, ce qui a amené certains éleveurs de bovins à réduire leurs activités.

« La pandémie a eu une incidence sur les décisions d’achat dans les rayons de l’épicerie, et la consommation de bœuf a diminué en 2021. Toutefois, la consommation devrait renouer avec la tendance positive observée sur cinq ans avant la pandémie, tandis que la demande d’exportation devrait demeurer robuste », nuance M. Gervais.

L’appétit des consommateurs pour les produits laitiers a augmenté en 2021, mais pas au niveau prévu. Avec l’augmentation des coûts des aliments pour animaux et de l’énergie, la Commission canadienne du lait augmente le prix de soutien pour le beurre. Cependant, bien que le prix à la ferme des produits laitiers devrait connaître une augmentation, la croissance de la production des exploitations ne pourrait connaître qu’un gain limité.

Après une forte croissance des recettes porcines en 2021, le potentiel de croissance est limité pour 2022. Les prix du porc devraient baisser légèrement, et la croissance de la production pourrait s’avérer marginale. Les prix élevés des aliments pour animaux mettront à mal la rentabilité et pourraient entraver la croissance de la production.

M. Gervais offre quelques conseils aux producteurs afin de renforcer la résilience de leur exploitation et de tirer parti des occasions de faire progresser leurs activités :

  • Stratégie : garder un œil sur les objectifs à long terme, y compris la croissance, et envisager d’intégrer les plans opérationnels, de marketing, et financiers.

  • Innovation : tenir compte des changements technologiques, des gains d’efficacité et des pratiques durables qui pourraient avantager l’exploitation.

  • Gestion du risque : élaborer des scénarios pour déterminer le degré d’exposition de l’exploitation aux tendances défavorables du marché, aux hausses de taux d’intérêt, à l’augmentation des prix des intrants agricoles, aux conséquences de l’évolution des échanges commerciaux et aux événements météorologiques.

  • Exécution : se tourner vers des professionnels qualifiés pour évaluer et mettre à jour les plans financier et de marketing en tenant compte de l’évolution de l’économie et des marchés.

« Bien que les perspectives à long terme pour l’industrie agricole et agroalimentaire du Canada soient positives, il y a de nombreux facteurs à garder à l’esprit pendant l’élaboration des plans d’affaires. Il s’agit notamment du coût des intrants, des tensions commerciales, des conditions météorologiques variables et de l’évolution des comportements des consommateurs, » ajoute M. Gervais. « Nous encourageons les producteurs à se tenir au courant des sujets importants et des tendances qui les toucheront afin de prendre des mesures qui tiennent compte de ces facteurs. »

FAC publie des perspectives sectorielles pour les cultures, la production laitière et les secteurs bovin et porcin.

En diffusant ses connaissances et ses prévisions économiques en matière d’agriculture, FAC fournit une perspective et une expertise solides pour aider les intervenants du secteur agricole et agroalimentaire à atteindre leurs objectifs. Pour obtenir plus de renseignements et des analyses économiques portant sur les principales tendances à surveiller dans l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne en 2022, consultez la page des Services économiques de FAC à l’adresse fac.ca/services-economiques

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 44 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples et concurrentielles ainsi que les logiciels de gestion AgExpert, de l’information et des connaissances spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État financièrement autonome, nous versons des dividendes à notre actionnaire, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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Pour obtenir plus d’information ou pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec :

Éva Larouche (bilingue)
Communication d’entreprise
Financement agricole Canada
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eva.larouche@fac.ca