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Trois conseils pour aider les producteurs agricoles à concilier travail et famille

3,5 min de lecture

L’exploitation d’une ferme est un engagement de tous les instants – tout comme le fait d’être parent. Il peut être difficile de trouver le juste équilibre entre les deux. Parlez-en à Sally Bernard, qui exploite la ferme Barnyard Organics et élève quatre enfants avec son conjoint Mark à l’Île-du-Prince-Édouard.

Participation hâtive

Mme Bernard a trois conseils pratiques : faites participer les enfants hâtivement, établissez vos attentes et veillez à ce qu’elles soient comblées.

« Plus les enfants participent activement, au lieu d’être de simples observateurs, plus vite ils vous prêteront main-forte et seront capables d’accomplir des tâches par eux-mêmes », dit Mme Bernard, qui a délibérément choisi de laisser quelques animaux de la ferme aux bons soins de ses enfants afin qu’ils aient un intérêt direct et acquièrent rapidement le sens des responsabilités.

Sécurité à la ferme

La sécurité à la ferme doit être une priorité. Comme les enfants se pensent invincibles, il est essentiel de les surveiller et les sensibiliser.

« Une image vaut mille mots », dit Mme Bernard. Par exemple, le fait de montrer aux enfants ce qu’une machine agricole peut faire à un torchon « ou ce qu’une tarière peut faire à un bâton illustrera votre propos mieux qu’un avertissement verbal. »

Dans les situations où l’environnement n’est pas sûr pour les enfants, il est important que quelqu’un les surveille pendant que vous travaillez.

« La vie serait beaucoup plus compliquée si ce n’était de mon partenaire et de ma famille qui participent à la garde des enfants et aux travaux de la ferme, avoue Mme Bernard. Si votre famille ne peut vous aider, il faut absolument que vous puissiez compter sur un ami, un voisin, ou une autre personne digne de confiance dans les moments cruciaux. Une maman agricultrice doit pouvoir faire garder ses enfants quelques heures de temps à autre. C’est une nécessité. »

L’importance de la planification

À certaines étapes de la vie, la recherche du juste équilibre prend un sens encore plus profond, comme lors de l’arrivée d’un bébé dans la famille. Denise Filipchuck, conseillère en gestion des exploitations agricoles, offre les conseils que voici pour aider les familles d’agriculteurs à prévoir un congé de maternité ou un congé parental :

  1. Souscrivez un régime d’avantages sociaux qui prévoit des prestations de maternité et parentales pour les propriétaires d’exploitations agricoles. Pour ce faire, vous pouvez par exemple devenir membre d’une chambre de commerce qui offre la possibilité aux propriétaires d’entreprises, dont les agriculteurs, de souscrire un régime d’assurance collective. « Les producteurs peuvent choisir entre plusieurs régimes et niveaux de protection pour eux-mêmes et leurs employés », souligne Mme Filipchuck.

  2. Constituez un fonds pour congé de maternité/congé parental. « Ce fonds permettra de compenser une perte de revenu pendant le congé, de couvrir les coûts liés à l’embauche de main-d’œuvre supplémentaire ou au travail à forfait effectué pendant qu’une personne est en congé, ou de payer les services de garde si les propriétaires doivent continuer de s’occuper de certains aspects de l’entreprise pendant leur congé partiel et ont besoin d’une aide supplémentaire pour la garde des enfants », illustre Mme Filipchuck.

  3. Maintenez un fonds de roulement solide et protégez la santé financière globale de l’entreprise. Cela permet aux propriétaires de fermes de joindre les deux bouts s’ils doivent prendre congé, qu’il soit prévu ou non.

Les travailleurs autonomes peuvent aussi s’inscrire auprès de la Commission de l’assurance-emploi du Canada pour participer au programme d’assurance-emploi qui leur donne accès à un certain nombre de prestations spéciales, comme celles des congés de maternité et des congés parentaux.

En conclusion

Il est difficile de trouver le juste équilibre entre la ferme et la vie familiale, mais souvent, la planification et un soutien adéquat facilitent la conciliation. Faites participer les enfants hâtivement aux travaux de la ferme et communiquez-leur vos attentes, mais n’hésitez pas à solliciter de l’aide au besoin. Il est aussi judicieux de constituer un fonds pour congé de maternité et de veiller à la bonne santé financière de la ferme en cas de congé prévu ou imprévu.

Article par : Trudy Kelly Forsythe

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