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REER : stratégies pour maximiser le rendement de vos placements

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Pour maximiser le rendement de vos placements, il est toujours préférable d’acheter à bas prix et de vendre lorsque leur valeur s’est appréciée.

Lorsqu’il s’agit de souscrire à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) à des fins fiscales, l’une des stratégies à envisager consiste à y cotiser lors d’une année où votre revenu se situe dans une tranche d’imposition élevée et de retirer l’argent lorsque votre taux d’imposition est plus bas, vraisemblablement au moment de prendre votre retraite de l’agriculture.

Il en va différemment du prix des placements, mais la stratégie reste la même. Pour maximiser le rendement de vos placements, il est toujours préférable d’acheter à bas prix et de vendre lorsque leur valeur s’est appréciée.

Voici trois conseils importants à retenir toute l’année à la ferme lorsque vous utilisez un REER à des fins fiscales :

1. Tirez parti des REER pour la planification fiscale

Les REER peuvent être de bons outils de planification fiscale, mais comme toute autre chose, il faut les utiliser correctement. Une cotisation à un REER aura un effet direct sur votre revenu imposable. Par exemple, si vous placez 1 000 $ dans un REER, vous pourrez réduire votre revenu imposable de 1 000 $. Il est important de comprendre ce point, car au Canada, qu’il s’agisse de revenus agricoles ou de revenus extérieurs, nous suivons un système de tranches d’imposition. Cela signifie que lorsque notre revenu imposable augmente, les taux d’imposition augmentent aussi en fonction des tranches d’imposition établies par l’Agence du revenu du Canada.

2. Utilisez les REER pour réduire votre revenu

Si votre revenu augmente une année et que vous montez de tranche d’imposition, cotisez à un REER pour réduire votre revenu et revenir à une tranche d’imposition inférieure. La stratégie fiscale consiste à retirer le montant placé dans le REER (ainsi que vos gains sur ce dernier) une année où votre revenu imposable est moins élevé. Cela pourrait être dès l’année suivante, mais ce sera fort probablement plus loin dans le temps, par exemple lorsque vous aurez pris votre retraite de l’agriculture et que vous ne toucherez plus de revenu provenant de votre exploitation agricole ou d’un autre emploi.

3. Utilisez vos plafonds de cotisation judicieusement

Les plafonds de cotisation à un REER sont déterminés en fonction des revenus gagnés les années précédentes. Il faut avoir touché des revenus d’un emploi ou d’une entreprise agricole ou encore des revenus de location au cours des années précédentes pour accumuler des droits de cotisation à un REER. Les droits de cotisation pour une année correspondent à 18 % des revenus de l’année précédente. Une fois qu’un REER est établi, les droits de cotisation n’expirent jamais. Il est donc important de les utiliser judicieusement. Les droits de cotisation peuvent être reportés et accumulés indéfiniment. Prévoyez donc les utiliser les années où votre revenu est élevé, peut-être bien au moment où vos activités professionnelles commencent à ralentir.

Un REER ne sert qu’à reporter l’impôt si vous y cotisez lorsque votre taux d’imposition est bas et que vous l’encaissez ultérieurement au même taux. Pour véritablement économiser de l’impôt, vous devez cotiser à un REER lorsque votre taux d’imposition est élevé (p. ex., 45 %) et retirer des fonds de celui-ci lorsqu’il est bas (p. ex., 25 %).

Article par : Lance Stockbrugger

Lance D. Stockbrugger, CPA, CA, est comptable professionnel agréé et producteur de cultures commerciales en Saskatchewan.

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