Vous souhaitez éviter les surprises sur le plan fiscal? Adoptez ces cinq pratiques d’affaires
La planification de l’impôt annuel à payer et des autres charges fiscales des entreprises n’est pas forcément difficile. Selon les spécialistes des finances d’entreprise, de simples mais importantes pratiques d’affaires peuvent vous aider à éviter les erreurs qu’on observe fréquemment.
Assurez-vous de connaître vos chiffres
Si vous voulez comprendre le montant d’impôt que votre entreprise doit payer après la fin d’un exercice, vous devez commencer par connaître votre taux d’imposition personnel et celui de votre entreprise, déclare Matt MacDonald, conseiller d’affaires en Ontario et chef national de l’équipe de transformation alimentaire du cabinet comptable MNP.
Bon nombre d’entreprises du secteur alimentaire sont constituées en société, ou le seront un jour, dans le but de bénéficier de taux d’imposition plus bas. Ces taux varient selon la province, même si l’Agence du revenu du Canada indique que le taux de base, à l’échelle nationale, est de 9 % pour les sociétés privées sous contrôle canadien qui demandent la déduction accordée aux petites entreprises. En Ontario, par exemple, la déduction accordée aux petites entreprises permet de réduire le taux d’imposition provincial des sociétés sur la première tranche de 500 000 $ de revenu tiré d’une entreprise exploitée activement.
Une excellente planification fiscale repose en grande partie sur la gestion des flux de trésorerie.
Par exemple, M MacDonald mentionne qu’un taux fédéral-provincial combiné de 12 % s’appliquerait aux petites entreprises du secteur alimentaire affichant un revenu de 500 000 $ ou moins, déduction faite des dépenses. C’est le taux d’imposition réservé aux petites entreprises. Tout revenu supérieur à 500 000 $, déduction faite des dépenses, est imposé à un taux plus élevé. Les petites entreprises en croissance doivent tenir compte de cette différence.
Voici cinq pratiques d’affaires importantes que les petits transformateurs du secteur des aliments et des boissons peuvent adopter pour éviter les surprises sur le plan fiscal :
1. Planifier
Vous devez connaître votre taux d’imposition et commencer à épargner tout de suite en vue de la prochaine période des impôts. Une bonne planification fiscale doit être faite un an d’avance, mentionne M. MacDonald, au moment où les projections de ventes sont effectuées. C’est parce que les impôts sont liés à la réussite – les impôts montent avec le revenu.
2. Gérer les flux de trésorerie
« Une excellente planification fiscale repose en grande partie sur la gestion des flux de trésorerie, dit Matt MacDonald. Pensez que vous devrez verser 20 cents d’impôt pour chaque dollar gagné.
Épargner en vue des impôts est simplement une bonne pratique d’affaires. Considérez la chose un peu comme s’il s’agissait d’un loyer. Vous n’attendez pas la fin de l’année pour le payer », souligne-t-il.
3. Faire preuve de discipline
Bien que les impôts soient l’une, sinon la plus importante, des dépenses de la plupart des entreprises, M. MacDonald explique qu’ils figurent souvent au bas de la liste des priorités de gestion des gens. Vous savez que cette période va venir. Vous pouvez estimer le montant que vous paierez. Soyez rigoureux en matière d’épargne pour l’impôt à payer.
4. Engager les bons professionnels
Une bonne gestion des versements d’impôt et des cotisations fiscales peut aider à réduire les risques d’erreurs coûteuses.
« Trouvez les bons partenaires selon la taille de votre entreprise. Ces personnes jouent un rôle déterminant auprès des entreprises qui sont prospères », déclare Matt MacDonald.
Il souligne que cela vaut également pour les questions fiscales et une foule d’autres enjeux auxquels sont confrontés quotidiennement les transformateurs du secteur des aliments et des boissons. « Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste dans tous les domaines. Savoir s’entourer des meilleures personnes est la marque distinctive des entreprises prospères. »
5. Tenir des comptes précis
Il peut être difficile de tenir des comptes précis dans le cours des activités quotidiennes. Selon Gerard Fitzpatrick, comptable et associé de Fitzpatrick & Company, à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, c’est particulièrement vrai lorsque les entreprises essaient de démarrer ou de prendre de l’expansion. Même si le travail est intense, M. Fitzpatrick encourage les propriétaires d’entreprise à utiliser les outils de tenue de livres offerts par les institutions financières, les sociétés de financement et les conseillers financiers. Ainsi, lorsque vos spécialistes ont besoin de détails pour mieux vous conseiller, vous les avez sous la main.
La planification, la gestion des flux de trésorerie, la discipline, la collaboration avec des spécialistes et la tenue de comptes précis n’éliminent pas les impôts. Cependant, elles aident à réduire le risque de devoir payer des montants d’impôt imprévus et permettent d’avoir des fonds en banque pour les acquitter le moment venu.
Article par : Matt McIntosh
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