Les agriculteurs avides de nouvelles solutions pensent comme des chefs d’entreprise
Les agriculteurs canadiens les plus prospères se démarquent financièrement en cherchant activement des possibilités d’apprentissage.
Les exploitants agricoles qui recherchent des moyens innovants d’obtenir un avantage sur le plan des affaires et qui planifient l’avenir pensent comme des chefs d’entreprise. Des recherches menées par Gestion agricole du Canada indiquent que les agriculteurs canadiens les plus prospères se démarquent financièrement en cherchant activement des possibilités d’apprentissage.
Ils sont 50 % plus enclins à rechercher de nouvelles informations en saisissant des occasions de formation et d’apprentissage, explique la directrice générale Heather Watson.
« Ils comprennent les avantages de tisser des liens avec des innovateurs et des centres d’innovation, de découvrir de nouvelles technologies pour nourrir leur esprit d’entreprise et de faire évoluer leurs pratiques agricoles pour rester à la fine pointe du progrès, explique-t-elle. C’est ainsi qu’ils devancent la concurrence. »
Accès à la recherche en agriculture
Ces producteurs de premier plan sont les plus susceptibles de collaborer avec des centres comme le nouveau Integrated Agriculture Technology Centre (IATC) de l’Alberta, l’un des soixante centres d’accès à la technologie du Canada.
Créé grâce à une subvention fédérale renouvelable, l’IATC se présente comme un guichet centralisé qui permet aux acteurs de l’industrie agricole — y compris les exploitants agricoles — d’avoir accès à des services personnalisés et à des données de recherche de première main sur des technologies uniques, au Lethbridge College.
Les domaines de spécialité de l’IATC comprennent la production de cultures, la science de l’irrigation, ainsi que les techniques et la technologie utilisées après la récolte.
« Une entreprise ou un agriculteur nous soumet un problème lié à la recherche et au développement, et nous créons un projet de recherche pour tenter de le résoudre. Ou encore, une entreprise nous présente un produit ou un service qu’elle cherche à valider », explique Megan Shapka, doyenne associée du Centre for Applied Research, Innovation and Entrepreneurship du Lethbridge College.
Avantages pour les producteurs et les agroentrepreneurs
Jusqu’à maintenant, la majorité des clients de l’IATC œuvraient en serriculture ou étaient des entreprises ayant créé un produit ou un service destiné aux producteurs primaires, sans être des producteurs primaires eux-mêmes, souligne Mme Shapka.
OPIsystems est un fournisseur de solutions de gestion de l’entreposage du grain qui a collaboré maintes fois avec l’IATC.
« [L’IATC] assure la partie plus théorique, soit l’exploration, au début de plusieurs projets… Essentiellement, il nous aide à affiner notre savoir-faire en gestion de l’entreposage », affirme le président-directeur général d’OPIsystems, Dave Crompton.
Si vous croyez qu’il serait avantageux pour vous de collaborer avec un centre d’accès à la technologie, n’hésitez pas à faire les premières démarches. Voici d’autres organismes axés sur l’agriculture :
Agrinova, à Alma, au Québec, se concentre sur le secteur laitier (qualité du lait, réduction des émissions de gaz à effet de serre, produits biologiques ou entièrement naturels, confort et bien-être des animaux).
Le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité, affilié au Cégep de Victoriaville à Victoriaville, au Québec (production de cultures biologiques, consultation à propos de questions techniques, de gestion et de mise en marché, formation et encadrement).
Le National Bee Diagnostic Centre du Grand Prairie Regional College à Beaverlodge, en Alberta (ravageurs, pathogènes et parasites touchant les abeilles mellifères).
Le Technology Access Centre for Livestock Production du Olds College à Olds, en Alberta (efficacité de la production, santé et bien-être des animaux, durabilité de l’environnement).
D’après un article de l’AgriSuccès par Richard Kamchen.
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