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Rapport de FAC – ventes en croissance chez les transformateurs canadiens d’aliments et de boissons

28 mars 2023

Les ventes du secteur de la transformation des aliments et des boissons ont affiché une forte croissance en 2022 malgré une conjoncture difficile, selon le plus récent Rapport FAC sur le secteur des aliments et des boissons.

En 2022, les ventes des transformateurs d’aliments et de boissons ont crû de 10,6 % pour se chiffrer à 156 milliards de dollars. Cette croissance est principalement attribuable à la valeur accrue des exportations et à la vigueur du secteur de la mouture de céréales et de graines oléagineuses. En 2023, on s’attend à une croissance modeste des ventes – de l’ordre de 2,2 %. Toutefois, les ventes des principales industries des protéines (produits laitiers, viandes et fruits de mer) devraient être supérieures à cette prévision. Les marges se sont resserrées l’année dernière, les transformateurs ayant dû faire face à des hausses de prix des matières premières, à des pénuries de main-d’œuvre et à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

« Il est difficile pour les transformateurs d’aliments et de boissons de transférer aux consommateurs ces hausses des coûts de la main-d’œuvre et des matières premières », constate Jean-Philippe Gervais, économiste en chef à FAC. « En 2022, les marges brutes en pourcentage des ventes ont diminué à leur niveau le plus bas en plus de 20 ans. Même si les tendances relatives aux marges varient selon l’industrie, nous prévoyons une amélioration générale des marges brutes au cours de la prochaine année. »

« Les consommateurs ont réduit leurs dépenses discrétionnaires l’année dernière pour composer avec la hausse de l’inflation, l’effritement de leurs économies et l’augmentation des coûts pour assurer le service de la dette, souligne M. Gervais. L’inflation a entraîné des changements dans les décisions en matière de consommation alimentaire, ce qui s’est traduit par une réduction des achats de produits locaux ou de plus grande valeur, que les consommateurs avaient soutenus en grand nombre pendant les confinements liés à la pandémie. »

L’évolution des dépenses de consommation s’est traduite par une diminution de la part de marché des aliments transformés au pays, ce qui a entraîné un retour à la situation observée avant la pandémie concernant la répartition entre les aliments produits au Canada par rapport aux aliments importés. Cette statistique témoigne aussi de la diversification grandissante de la population canadienne, dont les préférences alimentaires varient.

« Nous savons tous que les gens n’ont plus le même pouvoir d’achat qu’avant et que les consommateurs surveillent de près leur budget consacré à l’épicerie. Malgré les tensions inflationnistes, le secteur des aliments et des boissons du pays continue à s’adapter et à innover pour satisfaire aux exigences changeantes du marché, poursuit M. Gervais. Le secteur demeure en bonne posture et présente des perspectives positives à long terme. »

La demande internationale d’aliments produits au Canada augmente rapidement. Des innovations et des technologies prometteuses dans le domaine de la transformation des aliments peuvent placer le Canada dans une bonne position pour élargir sa portée au sein d’industries émergentes, en pleine croissance et rentables. Il est aussi possible de développer ce secteur en répondant à la demande d’aliments abordables, pratiques et produits de manière durable de la part des consommateurs.

« Désormais, c’est la manière dont les entreprises s’adapteront aux besoins changeants des consommateurs et à la conjoncture économique qui déterminera leur réussite, fait valoir M. Gervais. La résilience et la capacité d’adaptation ont été mises à l’épreuve à de nombreuses reprises ces dernières années, et la vigueur du secteur prouve que malgré les défis, il existe des débouchés que les transformateurs canadiens d’aliments et de boissons ne manqueront pas de saisir. »

Le rapport annuel de FAC sur le secteur des aliments et des boissons offre des perspectives et des analyses sur les secteurs de la mouture des céréales et des graines oléagineuses, des produits laitiers, de la viande, du sucre, des confiseries, des produits de boulangerie et des tortillas, de la préparation de fruits de mer, des fruits, légumes et aliments de spécialité, ainsi que des boissons gazeuses et des boissons alcoolisées.

En diffusant ses prévisions et ses connaissances économiques en agriculture, FAC offre une perspective et une expertise solides afin d’aider les gens qui œuvrent dans le secteur agricole et agroalimentaire à atteindre leurs objectifs. Pour obtenir plus de renseignements et d’analyses économiques, consultez la page fac.ca/ServicesEconomiques.

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 47 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples ainsi que les logiciels de gestion AgExpert, de l’information et des connaissances spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État, nous versons des dividendes à notre actionnaire, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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Pour obtenir de plus amples renseignements ou des photos, ou pour organiser des entrevues, veuillez communiquer avec :

Éva Larouche
Communication d’entreprise
Financement agricole Canada
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eva.larouche@fac.ca