FAC encourage les producteurs à se tenir au courant de l’évolution des risques

  • 02 mars 2021

La plupart des producteurs agricoles canadiens recourent à des stratégies pour gérer les principaux risques de leurs activités ou ont prévu de telles stratégies, selon le plus récent sondage sur la gestion du risque de Financement agricole Canada (FAC).

« Le risque est une partie inhérente à l’exploitation d’une entreprise prospère, particulièrement dans un secteur où de nombreux facteurs échappent au contrôle du producteur », explique Craig Klemmer, économiste agricole à FAC. « Mais s’il y a un enseignement que nous pouvons tirer des perturbations causées par la pandémie, c’est que les producteurs ne peuvent pas se permettre de relâcher leur vigilance et qu’ils devraient être prêts à adopter de nouvelles stratégies pour faire face à l’évolution des risques. »

Le sondage réalisé auprès de plus de 2 000 exploitants agricoles montre que 87 % des répondants ont des stratégies en place pour atténuer les risques dans les cinq domaines clés suivants : la production, la commercialisation, les finances, les affaires juridiques et les ressources humaines. Pour gérer le risque, il est essentiel de surveiller les marchés, de s’assurer que l’entreprise pourra faire face aux conditions économiques changeantes et aux fluctuations soudaines des prix des produits de base, et de doter l’entreprise d’un effectif suffisant pour soutenir ses activités.

Les éleveurs de bétail (bœuf, porc, mouton et chèvre) utilisent moins de stratégies d’atténuation du risque que les producteurs des trois autres secteurs représentés dans le sondage : le secteur des céréales et oléagineux, les secteurs soumis à la gestion de l’offre et le secteur des fruits et des légumes de serre. Les résultats pour le secteur de l’élevage étaient constants pour les cinq catégories de risques, indiquant qu’il y a soit une plus grande tolérance au risque, soit un manque d’outils de gestion du risque qui répondent aux besoins particuliers de ce secteur.

Les risques liés aux ressources humaines sont ceux qui préoccupent le plus les exploitants de serres de légumes et de fruits, principalement en raison de la plus grande dépendance de ces producteurs envers la main-d’œuvre salariée et des difficultés de recrutement dans ces secteurs. Les producteurs des autres secteurs — le bétail, les céréales et oléagineux et les secteurs soumis à la gestion de l’offre — dépendent davantage des membres de leur famille pour soutenir leurs activités, à l’exception des exploitations porcines.

Les répondants des quatre secteurs représentés dans le sondage se sont dits modérément préoccupés par les risques liés à la production, lesquels comprennent notamment les conditions météorologiques, les maladies et les organismes nuisibles. De ces facteurs, les conditions météorologiques défavorables sont ce qui préoccupe le plus les producteurs.

« Dans l’ensemble, le secteur agricole cerne et atténue bien les risques de production », affirme M. Klemmer. Il ajoute que les producteurs considèrent aussi bien les mesures d’atténuation du risque internes que les mesures externes, ayant recours aux programmes gouvernementaux, aux spécialistes de l’industrie (agronomes, nutritionnistes et vétérinaires) et à la diversification de la production.

Selon le sondage, les stratégies de gestion du risque les plus employées pour atténuer les risques financiers et juridiques sont la tenue de registres, les assurances, les programmes gouvernementaux et les services professionnels (comptables et avocats). Sept producteurs sur dix ont affirmé qu’ils s’entretenaient régulièrement avec des représentants de leur institution financière; de plus, neuf répondants sur dix ont déclaré qu’ils travaillaient avec un comptable ou un planificateur financier.

« La bonne nouvelle est que la plupart des producteurs jouissent d’une bonne situation financière qui leur permettrait d’affronter un revers à court terme », poursuit M. Klemmer. « Nous encourageons les producteurs à se doter d’un plan de gestion du risque qui tire parti de plusieurs stratégies d’atténuation du risque. Un tel plan devrait également cerner les principaux risques et trouver des solutions possibles pour les gérer avant qu’ils se produisent. »

Le sondage indique toutefois qu’il y a toujours place à l’amélioration. Moins de 40 % des répondants ont affirmé qu’ils disposaient d’un plan d’entreprise pour gérer une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Pourtant, la hausse des coûts d’exploitation s’est révélée une préoccupation importante des producteurs de tous les secteurs.

Les Services économiques de FAC ont publié deux billets sur le sondage relatif à la gestion du risque. Pour de plus amples renseignements et conseils, visitez le blogue des Services économiques de FAC à fac.ca/EconomieAgricole.

Le sondage a été mené du 5 au 12 novembre 2020. Les participants étaient des personnes engagées dans la production agricole et considérées comme d’importants décideurs au sein de leur exploitation. Selon la taille de l’échantillon, la marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 2,2 %, et ce, 19 fois sur 20.

En communiquant les résultats de son sondage à l’industrie agricole, FAC lui transmet des informations fiables et met son expertise au service des acteurs de l’industrie afin de les aider à atteindre leurs objectifs. Pour obtenir d’autres résultats du sondage sur la gestion du risque, ou pour en savoir plus sur le groupe consultatif Vision FAC, visitez le site www.visionfac.ca ou cliquez sur l’onglet Résultats Vision de ce site.

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 41 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples et concurrentielles ainsi que des logiciels de gestion, de l’information et des connaissances, spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État financièrement autonome, nous versons des dividendes à nos actionnaires, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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