FAC entrevoit des possibilités pour l’agriculture autochtone

  • 29 mars 2021

Financement agricole Canada (FAC) est en train de constituer une base de connaissances afin de mieux comprendre les collectivités et les entrepreneurs autochtones et de les aider à s’épanouir et à prospérer dans l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne.

« La diversification de l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne est l’une de nos priorités absolues et fait partie intégrante du mandat de FAC », affirme Michael Hoffort, président-directeur général de FAC. « Elle repose sur une compréhension approfondie de l’agriculture autochtone – son histoire, les obstacles qui la freinent, ses aspirations et les possibilités d’aujourd’hui. »

Récemment, FAC a commandé un sondage en ligne auprès des producteurs et des intervenants autochtones, selon lequel plus de 70 % des producteurs autochtones ont l’intention d’accroître leur participation au secteur agricole au cours des cinq prochaines années, malgré une expérience qualifiée de « mauvaise » ou de « moyenne » dans ce secteur. Parmi les principaux obstacles mentionnés, on compte l’accès au capital, à l’équipement, à la main-d’œuvre et aux connaissances.

La plupart des répondants croient que la croissance provient de plusieurs secteurs, mais ils se concentrent surtout sur les cultures et la transformation alimentaire. Afin de soutenir la croissance nécessaire au rétablissement de la sécurité alimentaire chez les Autochtones, les répondants ont indiqué qu’il était « hautement prioritaire » de créer des possibilités d’apprentissage en matière d’agriculture et de finances pour les jeunes Autochtones. Ils souhaitent aussi qu’on adopte une approche délibérée afin que la prochaine génération soit prête et enthousiaste à l’idée de continuer de développer les entreprises agricoles et agroalimentaires, tout en favorisant de bonnes relations avec les aînés, qui ont un vaste savoir traditionnel à transmettre.

« FAC s’efforce de devenir un partenaire encore plus solide pour l’avancement de l’agriculture autochtone dans un esprit de réconciliation et de collaboration », déclare Shaun Soonias, directeur principal des relations avec les Autochtones à FAC. « À titre de principal prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne, nous sommes particulièrement bien placés pour contribuer à la réussite des collectivités et des entrepreneurs autochtones au sein de cette industrie diversifiée et dynamique. »

Pour devenir un meilleur partenaire, FAC offre une formation exhaustive sur la culture des Autochtones et les relations avec ceux-ci à ses quelque 2 000 employés partout au Canada. Cette formation vise à aider les employés à comprendre les obstacles législatifs et systémiques qui empêchent les collectivités autochtones de participer pleinement à l’industrie agricole canadienne, ainsi que les défis historiques, sociaux et économiques auxquels sont confrontés les Premières Nations, les Métis et les Inuits du Canada.

« L’agriculture autochtone possède une histoire riche et des traditions qui remontent à une époque antérieure à l’arrivée des colons européens, et nous sommes maintenant coupés de ces pratiques et de ces connaissances depuis plusieurs générations », ajoute M. Soonias, qui est aussi membre de la Nation crie de Red Pheasant, près de Battleford, en Saskatchewan. « FAC a la possibilité de mieux comprendre le paysage de l’agriculture autochtone au Canada et, plus important encore, de fournir aux entrepreneurs autochtones des possibilités d’apprentissage en agriculture et en gestion agricole. »

Selon la plupart des producteurs et des intervenants autochtones interrogés, le meilleur moyen de surmonter les différents obstacles à l’agriculture autochtone est d’offrir des possibilités de formation, d’éducation et de mentorat, ainsi qu'un accès à du capital pour la croissance de leurs entreprises. Il existe aussi de nombreuses entreprises agroalimentaires et agroentreprises autochtones bien établies qui exportent leurs produits partout dans le monde et qui élargissent leurs activités, et d’autres qui combinent les plantes traditionnelles et médicinales avec l’agriculture intérieure.

« Grâce à une meilleure compréhension de la façon d’optimiser leur réussite en agriculture, nous pourrons élaborer, en partenariat avec les collectivités, les intervenants et les entrepreneurs autochtones, des solutions qui leur conviennent et qui répondent aux priorités de leurs collectivités », fait valoir M. Soonias.

Près de la moitié des personnes interrogées entrevoient des débouchés prometteurs dans les domaines de la production en serre, des jardins communautaires, des aliments autochtones et de la transformation alimentaire, sans compter les nombreuses autres activités agricoles à petite échelle qui se déroulent sur les terres autochtones.

« FAC s’est engagée à bâtir des relations à long terme avec les principaux intervenants du secteur agricole et agroalimentaire autochtone afin d’être un partenaire digne de confiance et d’encourager la pleine participation des Autochtones à cette industrie passionnante, dynamique et diversifiée », déclare M. Hoffort.

FAC est le plus important prêteur à l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et possède un portefeuille de prêts de première qualité de plus de 41 milliards de dollars. Nos employés ont à cœur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Canada. Nous offrons des solutions de financement souples et concurrentielles ainsi que des logiciels de gestion, de l’information et des connaissances, spécialement conçus pour l’industrie agricole et agroalimentaire. À titre de société d’État financièrement autonome, nous versons des dividendes à nos actionnaires, et nous réinvestissons nos profits dans les secteurs et les collectivités que nous servons. Pour en savoir plus, visitez fac.ca.

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Éva Larouche (bilingue)
Communication d’entreprise
Financement agricole Canada
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